Les jeunes sont-ils bien formés au Kongo-Central ?

L'usine de la Minoterie de Matadi (Midema) Ph. Nyampala

La formation des jeunes du Kongo-Central est-elle adaptée aux défis du développement de cette province? 

Des étudiants de l’Institut supérieur de commerce (ISC) de Matadi discutent de ce sujet.

Luzolo, étudiant en gestions douanières, pense que la formation qui est donnée dans les écoles et centres de formation aux jeunes de la province du Kongo-Central est « adaptée aux réalités actuelles».

Matadi étant une ville portuaire, explique-t-il, la formation en douanes est opportune dans cette province.

Pour Christine, le Kongo-Central est aussi une province agricole. Elle estime que les jeunes sont aussi formés dans ce domaine.

« Je suis comptable mais j’ai suivi le cours de comptabilité agricole en deuxième année de graduat. Là, on nous a appris comment étudier et cultiver la terre, quel produit chimique utiliser. Donc, la formation est adaptée », soutient l’étudiante.

Pierre, son camarade de promotion, n’est pas de cet avis. Il estime plutôt que le programme d’enseignement n’est pas adapté.

« Je ne veux pas trop critiquer notre programme d’enseignement mais par rapport à nos frères qui étudient à l’étranger, notre programme n’est pas vraiment adapté aux besoins actuels », pense-t-il.

Maria, étudiante en marketing, contredit Pierre :

«La formation que je reçois aujourd’hui me permettra de vendre l’image de ma province ».

Pour compléter son argumentation, Pierre ajoute : «La formation que nous avons va nous permettre de transformer la province du Kongo-Central. Le grand problème c’est le champs d’application»

Selon lui, il faut donner l’occasion aux jeunes diplômés à mettre en pratique ce qu’ils ont appris sur le banc de l’école.

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