Le siège du parti de Kyungu wa Kumwanza (Unafec) est mis sous scellé depuis samedi 5 décembre par la police à Kolwezi. Selon des sources proches de ce parti, membre du G7, cette fermeture est consécutive à des accrochages entre militants de l’Unafec et ceux de Marcel Lehu, un dissident de ce parti. Des accrochages intervenus le même jour dans les locaux de la formation politique de Kyungu situés dans la commune Manika à Kolwezi.
Les mêmes sources rapportent que tout est parti d’une décente des jeunes se réclamant de l’aile dissidente de l’Unafec de Marcel Lehu au siège de l’Unafec aile Kyungu à Kolwezi.
Des sources locales rapportent que ces jeunes conduits par Clément Mufunji voulaient prendre le contrôle du siège.
Ce qui a entraîné des accrochages avec des jeunes militants du parti de Kyungu trouvés sur place. Des portes et de fenêtres des locaux ont été cassées, des meubles des bureaux incendiés, lors de ces accrochages.
Quelques jeunes du parti de Kyungu ont été arrêtés par la police dans la foulée, indiquent certaines sources. Des arrestations que dénonce le président de la sous-fédération de l’Unafec à Kolwezi, Wilfrid Ngoy, qui appelle à la libération sans condition des jeunes interpellés.
«Nous, nous demandons que nos jeunes soient libérés sans condition parce qu’ils ont été trouvés au directoire. Ce ne sont pas nos jeunes qui sont partis l’agresser. C’est lui, monsieur Mufunji avec sa bande qui sont venus violer le directoire » a-t-il décrié.
Une version des faits que rejette Clément Mufunji qui accuse, de son côté, les militants de Kyungu wa Kumwanza de l’avoir agressé pour avoir voulu récupérer sa propriété.
« On m’a donné un coup de barre de fer sur la tête. Je suis à l’hôpital au moment où je vous parle. Cette milice-là se cramponne dans une maison que moi j’ai construite avec mes fonds propres. Ma parcelle à moi. Je trouve que ce n’est pas normal », s’est-il plaint.
Le siège de l’Unafec à Kolwezi est mis sous surveillance de la police locale.