Près de quarante malades mentaux errent sur les artères de la ville de Kananga, a fait savoir samedi 17 octobre l’Observatoire congolais des droits de l’homme. D’après le coordonnateur provincial de cette structure, Me Hubert Ngulandjoko, ces personnes malades constituent un danger permanent pour la population. Il appelle les autorités compétentes à les prendre en charge.
Intervenant sur Radio Okapi, Maître Hubert Ngulandjoko indique que le nombre des malades mentaux à Kananga ne fait qu’augmenter:
«Quand bien même nos investigations sont en cours, nous avons déjà documenté trente cas de malades mentaux sur la ville. Ils sont très dangereux ! J’ai des cas notamment à Lukonga, où un homme malade mental la journée devient voleur la nuit en s’associant à d’autres brigands.»
La présence nombreuse de malades mentaux heurte parfois les moeurs locales. «A côté de la station Quin-Med, deux fous ont consommé une activité sexuelle à 17 heures (heures locales)», a témoigné Me Ngulandjoko.
Il appelle les autorités à agir vite pour prendre en charge les malades mentaux :
De son côté, le ministre provincial de la Santé indique que les démarches sont en cours pour la remise en marche des structures de soin de ces malades.