«Les parents doivent comprendre que l’enfant n’a pas demandé de naître. Il a ses droits, il faut les respecter. Même si l’enfant peut aider, dans certains travaux ménagers, il ne peut pas devenir une main d’œuvre pour le production». Cette déclaration est celle de Damien Dahanua, chef du bureau de l’Unicef à Kalemie en Province du Tanganyika, faite le jeudi 24 septembre au retour des équipes de l'Unicef partie lancer la campagne d'inscription massive des enfants à l'école.
Selon lui, le travail des enfants pour assurer la survie des familles est inacceptable. Des équipes déployées sur terrain ont remarqués que les enfants sont souvent retenus dans les travaux de mines et de champ dans les territoires de la nouvelle province du Tanganyika. Et pourtant, la loi interdit d’utiliser les enfants dans les travaux les plus lourds, indique Damien Dahanua.
« A partir du moment où les enfants sont loin de la maison, emportés aux champs, ils travaillent comme des adultes, on a franchi la limite du tolérable. Les autorités de l’éducation et celles coutumières doivent se pencher pour sensibiliser la population », recommande le chef du bureau de l’Unicef à Kalemie.
L’Unicef/Kalemie avait lancé cette campagne, le 15 septembre dans la province de Tanganyika et visait l’inscription de 47 000 enfants de 6 à 7 ans en classe d’ouverture. Les responsables de l’Unicef à Kalemie avaient remarqué que par manque des moyens, les parents, principalement ceux du territoire de Moba, préféraient emmener leurs enfants aux champs en cette période de récolte que de les envoyer à l’école. Et cette situation retardait la rentrée scolaire dans les écoles de la province du Tanganyika.