Les experts de la RDC, des Etats-Unis et de quelques pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) réfléchissent sur la façon de lutter contre la cybercriminalité en Afrique subsaharienne. Les participants sont réunis dans un atelier qui a débuté lundi 24 août à Kinshasa.
Pendant trois jours, ils vont se focaliser sur la sécurité des téléphones portables, la liberté sur Internet et son accessibilité, et la création d'équipes nationales d'interventions en cas d'urgence informatique.
De nombreux pays, selon les organisateurs, sont de plus en plus confrontés à un nombre croissant de cybermenaces. D'où, l'intérêt pour les participants d'aborder des questions générales relatives à la cybersecurité et à la cybercriminalité.
« Nous essayons bien évidemment de partager avec nos collègues de la région sur les défis liés à la cybersécurité et à la cybercriminalité. Nous espérons à la fin d'avoir des idées communes à propos de la façon de lutter contre ces menaces et d'élaborer des idées plus concrètes pour une collaboration à l'avenir », a affirmé l'ambassadeur des Etats-Unis en RDC James Swan.
Cet atelier est organisé par le vice-ministre en charge des Télécommunications et nouvelles technologies de l'Information et de la Communication, Enoch Sebineza.
Selon lui, la RDC devra jouer un rôle prépondérant dans la lutte contre la cybercriminalité.
« De par la dimension de notre pays, connecté à neuf voisins, nous devons jouer un rôle prépondérant dans la lutte contre la cybercriminalité. Et comme vous le savez, ce sont les moyens que les criminels aiment facilement utiliser », a déclaré Enoch Sebineza.