Selon des officiels congolais, plus de 500 combattants ayant déserté le M23 ont été réintégrés au sein des FARDC à partir de Bweremana, base actuelle de la 8ème région militaire.
La Société civile de cette province craint que ces réintégrations, qu’elle qualifie d’«automatiques», ne soient une source d’infiltration au sein des Forces armées de la RDC. Pour le porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota, des préalables devraient être posés avant toute réintégration pour éviter des infiltrations.
Il faudrait, selon lui, que le gouvernement organise des centres de transit où ces gens devraient d’abord être “rééduqués”, et où l’on devrait évaluer les dossiers individuels de chaque élément, pour se rassurer effectivement que le processus de réintégration pourra contribuer à la pacification de la province.
- Quelle analyse faire de cette situation ?
Invités:
- Julien Paluku, Gouverneur de la province du Nord-Kivu
- Mohamed Bule, Député national de l’opposition et membre de la commission défense et sécurité à l’Assemblée nationale. Il est vice-ministre honoraire de la défense et général à la retraite
- Jean-Jacques Wondo, Analyste politique et expert en questions sécuritaires. Il est l’auteur de l’ouvrage intitulé « Les armées au Congo Kinshasa, Radioscopie de la force publique aux Fardc »
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