Les sessions extraordinaires des assemblées provinciales s’ouvrent lundi 27 juillet dans les nouvelles provinces issues du démembrement de l’Equateur, du Bandundu, du Katanga, du Kasaï-Oriental et de la Province Orientale. Les députés provinciaux vont élire les gouverneurs de ces nouvelles provinces le 31 août prochain, selon le calendrier publié jeudi dernier par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Dans l’ex-Province Orientale, la confirmation de la tenue dans les quatre nouvelles provinces a été donnée dimanche 26 juillet par les fonctionnaires les plus gradés légalement reconnus dans chacune des quatre nouvelles entités politiques et administratives.
A Buta dans le Bas-Uélé, à Bunia dans l’Ituri tout comme à Isiro dans le Haut-Uélé et à Kisangani dans la Tshopo, les membres des bureaux provisoires sont déjà connus de tous.
Le gouvernement a mis à la disposition de chacune de ces quatre nouvelles provinces, cinq mille dollars pour l’organisation de ces assises dont la gestion est confiée à un service spécialisé de l’Etat.
Dans la province du Bas-Uélé, tous les 18 députés provinciaux sont présents à Buta.
La cérémonie d’ouverture aura lieu dans la salle d’audience du Tribunal de grande instance de Buta. Et les plénières se tiendront dans une salle de classe d’une école située à 4 km du centre de la ville de Buta.
Dans le Haut-Uélé, rien n’est encore certain. Aucune précision n’était disponible sur le lieu exact de la tenue de cette session. Néanmoins, deux salles ont été ciblées à Isiro. Il s’agit de la cathédrale de cette province et de l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM). Tous les vingt-quatre députés provinciaux sont déjà à Isiro et attendent la tenue de ces sessions.
A Buta comme à Isiro, les salles ne sont pas suffisamment équipées notamment en matériels informatiques.
A Kisangani, dans la province de la Tshopo en revanche, le problème ne se pose pas.
La session va se tenir dans l’hémicycle de la défunte assemblée provinciale Orientale.
Vingt-deux députés sur les vingt-quatre sont présents.
En Ituri, le décor est planté dans la salle Polyvalente de Bunia qui désormais abritera l’hémicycle de la nouvelle assemblée provinciale.
Equateur, Nord et Sud-Ubangi concernés
Les sessions extraordinaires des assemblées provinciales des nouvelles provinces de l’Equateur, du Nord et du Sud-Ubangi issues du démembrement de l’ancienne province de l’Equateur s’ouvrent aussi lundi 27 juillet. Celles de la Mongala et la Tshuapa ont ouvert les leurs depuis jeudi dernier.
C’est dans la salle polyvalente de l’évêché de Lisala que l’assemblée de la nouvelle province de la Mongala tient depuis jeudi dernier sa session extraordinaire. La séance d’ouverture a été perturbée par quatre anciens députés provinciaux-parmi lesquels l’ancien vice-gouverneur Vincent Mokako-qui demandent de reprendre leurs sièges.
Cette demande rejetée par le bureau provisoire de la nouvelle assemblée qui estime que ce dossier est déjà transféré à la Cour constitutionnelle par l’ancienne assemblée provinciale.
La même question a été soulevée à l’ouverture de la session extraordinaire de l’assemblée provinciale de la Tshuapa, peu après l’installation de cette institution par le chef de division provinciale unique.
L’ouverture de la session extraordinaire promet d’être houleuse ce lundi au temple protestant de la CEUM, où va siéger l’assemblée provinciale du Sud-Ubangi, annoncent des sources concordantes.
Les anciens ministres provinciaux qui cherchent à reprendre leurs sièges projettent de mener une action pour faire valoir ce qu’ils estiment être leurs droits.
À Mbandaka aussi, l’ouverture de la session extraordinaire de l’assemblée provinciale de la nouvelle province de l’Equateur risque de connaître la même atmosphère, notamment avec l’ancien gouverneur Jean-Claude Baende que l’on compte parmi les anciens députés qui veulent reprendre leurs sièges.
A Gbadolite par contre, la situation s’annonce calme. Le décor est planté au Motel Nzekele qui va abriter cette session.
Les députés de Mai-Ndombe bloqués à Bandundu-ville
Alors que la session extraordinaire de l’assemblée provinciale du Mai-Ndombe doit s’ouvrir lundi 27 juillet, les députés de cette nouvelle province n’ont pas encore regagné leur province d’origine faute de moyens de transport, selon eux. Le déplacement de chacun d’entre eux vers leurs chefs-lieux respectifs coûte 300 dollars.
Une situation qui, d’après eux, risque de rendre difficile l’installation de l’assemblée provinciale de Mai-Ndombe prévue le 21 août, conformément au calendrier de la Ceni.
D’autres explications des raisons de leur blocage à Bandundu sont à écouter dans cet extrait sonore de l’ancien président de l’assemblée provinciale de l’ex-province du Bandundu, Boniface Ntwa.
Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.
Situation dans les ex-Katanga et Kasaï-Oriental
Dans l’ex-Katanga, la session extraordinaire des assemblées de nouvelles provinces aura lieu mercredi 29 juillet prochain.
A Kolwezi chef-lieu du Lualaba, certains députés affirment que la session aura lieu dans la grande salle du cercle Manika de la Gécamines.
Dans le Haut Lomami, elle se tiendra au cercle privé de la SNCC à Kamina.
Par ailleurs, dans l’ancienne province du Kasaï-Oriental, la convocation de la session extraordinaire des assemblées des nouvelles provinces, aura lieu probablement mardi 28 juillet prochain.
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