Au deuxième jour de l’opération de dépôt des candidatures pour les élections provinciales, jeudi 16 avril, il n’y a pas eu d’engouement aux bureaux de réception et de traitement des candidatures de l’Ituri dans la Province Orientale. Selon le secrétariat exécutif provincial de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), cette situation est due au fait que de nombreux candidats n’ont pas encore obtenu le mandat de leurs formations politiques. D’autre part, il y a des candidats qui remettent en cause le montant de 500 000 francs congolais (543 dollars américains) fixé pour la caution pour ce scrutin.
Mercredi à Bunia, chef-lieu de l’Ituri, seuls deux partis politiques ont retiré leurs formulaires pour des élections provinciales. Dans l’arrière district de l’Ituri, aucun retrait des formulaires n’a été enregistré.
Selon le secrétaire exécutif provincial de la Ceni, de nombreux délégués d’autres partis politiques viennent plus se renseigner et la plupart ne disposent pas encore de mandats de leurs formations politiques.
Dans le territoire d’Aru, cependant, un futur candidat déclare se heurter au coût fixé pour la caution. Dominique Otseya, membre de l’Union pour la nation congolaise (UNC), estime que le montant de 500 000 francs congolais pour la cautionl ne se justifie pas étant donné que que es élections provinciales font partie des arriérés du cycle électoral de 2011:
«Ce dépôt des candidatures doit s’effectuer à 500 000 francs congolais. En 2011, j’étais candidat, c’était à 250 000 francs congolais. Ces élections provinciales sont les arriérés de 2011. Comment encore prendre cette caution de 2016 avec les arriérés de 2011 ?»
Joseph Ndiya, député provincial depuis 2006 pour le compte d’une formation politique de la majorité, salue l’action de la Ceni. Il affirme en avoir déjà marre de la durée de son mandat:
«C’est une bonne chose, c’est une bonne nouvelle pour nous. Nous avons été là depuis 2006. Certainement neuf ans, c’était trop ! Nous voudrions demander à la Ceni que ce calendrier soit respecté à la lettre.»
Dans les représentations des partis politiques à Bunia, les listes définitives des candidats désignés sont attendues de leurs sièges nationaux, dont la plupart sont installés à Kinshasa.
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