Dix-huit personnes ont été kidnappées, le week-end dernier, à Goma et dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Ce chiffre a été livré, mardi 24 mars, par des sources de la police, corroborées par des sources concordantes à Rutshuru. La société civile du Nord-Kivu et la Fondation canadienne «Justice and Equity» appellent les autorités provinciales à prendre des mesures face à la montée de l’insécurité dans cette partie du Nord-Kivu.
Six femmes et un bébé font partie de personnes portées disparues depuis samedi dernier dans le secteur de Rwassa, à environ 3 km de Kiwanja.
Deux chauffeurs travaillant pour le compte d’un opérateur bien connu à Goma ont été braqués dans le secteur de Nyamilima avant d’être enlevés, dimanche.
A Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, deux personnes ont été enlevées le même dimanche, selon les sources de la police de la Monusco.
De son côté, l’administrateur de Rutshuru, Justin Mukanya dit attendre la fin des opérations militaires en cours dans son entité avant toute déclaration. Dans ce territoire, les FARDC traquent les rebelles rwandais des FDLR.
Dans son rapport hebdomadaire publié, il y a une semaine, Ocha a redouté les conséquences de la recrudescence de la criminalité dans les territoires de Rutshuru sur l’accès humanitaire et le déplacement des civils.
La montée de l’insécurité a fait que certaines zones de santé comme Rwanguba et Binza soient confrontées à une pénurie de médicaments.
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