Plus d’une semaine après la mise à sac de ses locaux par des manifestants opposés à la version initiale de loi électorale, les services administratifs de la maison communale de Ngaba peinent à fonctionner convenablement.
La maison communale a tout perdu : meubles de bureau, documents administratifs, archives et véhicules. Le bourgmestre et ses collaborateurs tiennent désormais des réunions de service en plein air faute de local et de meubles.
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Mercredi 28 janvier dernier, un reporter de Radio Okapi a constaté comment la pluie a interrompu une réunion de service en plein air dans cette maison communale.
«Il est difficile de travailler dans ces conditions », a ensuite confié Tele Mukwanga, le bourgmestre de la commune de Ngaba. Une chaise et une petite table lui sert tout de même de bureau alors que ses autres agents se débrouillent pour pouvoir occuper leurs journées.
«Tous les services sont utiles : service de la population finances, urbanisme et habitat, culture et arts, contentieux. Tout est parti. Je regrette beaucoup pour l’Etat-civil qui constitue une banque de données pour la population», a déclaré M. Tele. En tout, vingt-huit services de sa commune ont été touchés après que des manifestants en furie ont incendié, mardi 20 janvier, les bâtiments de la maison communale brûlant tout ce qui s’y trouvait.
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