La Monusco a mis, le week-end dernier, ses trois hélicoptères à la disposition du parc de la Garamba pour des évacuations en cas de maladie, ainsi que pour le déploiement des militaires en cas d’intervention urgente. En mission dans le territoire de Dungu, le chef de la mission onusienne en RDC, Martin Kobler, a réaffirmé la volonté de son institution d’accompagner le gouvernement congolais dans la lutte contre les groupes armés notamment les rebelles ougandais de la LRA qui commettent de diverses exactions dans ce parc.
Situé dans le district du Haut-Uelé (Province Orientale), le parc de la Garamba, estimé à plus de 5 000 km², vit actuellement sous la menace quotidienne des groupes armés étrangers ainsi que des braconniers.
Le conservateur en chef de ce parc national, Colonel Nkulu Kalala l’a confirmé dans un entretien à Radio Okapi:
«Le braconnage local ne détruit pas tellement comme les autres. La LRA qui vient de l’Ouganda est installée au centre de trafic à la recherche des pointes d’ivoire pour soutenir l’effort de guerre. Ils continuent à faire le braconnage. Les groupes armés notamment la LRA constituent une menace pour le parc. Nous sommes en train de multiplier des stratégies pour protéger l’intégrité de ce parc».
La menace s’accroit également avec le retour de la saison de pluie qui détériore les différentes routes du parc.
Considéré comme patrimoine mondial de l’Unesco, ce parc national présente une véritable richesse en faune et flore.
Avec son biotope diversifié constitué de la savane herbeuse, boisée, arborée ainsi que de la forêt, le parc de national de la Garamba héberge des éléphants de savane et de forêt, des waters bouc, des hippopotames, des girafes, des lions ainsi que des léopards.
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