Une commission mixte composée de la Monusco, du gouvernement congolais et des FDLR devra se rendre à Kisangani (Province Orientale) lundi prochain pour visiter les sites d’accueil des ex-rebelles rwandais qui ont volontairement déposé leurs armes. La décision a été prise samedi 19 juillet à l’issue d’une rencontre ayant réuni à Bukavu au Sud-Kivu tous les représentants des organisations impliquées dans ce processus.
Selon les sources du gouvernement provincial du Sud-Kivu, une autre délégation est arrivée de Kinshasa pour poursuivre les concertations.
D’autres sources concordantes indiquent que le transfert des rebelles du Sud-Kivu pour Kisangani pourrait s’effectuer au même moment que la commission mixte effectuera sa mission à Kisangani.
Ces combattants sont actuellement à Bukavu au Sud-Kivu.
Un avion a été affrété pour le transfert de ces FDLR vers Kisangani où sont attendues 315 personnes dont 83 combattants et 232 dépendants.
Mais cet avion est toujours cloué au sol à l’aéroport de Kavumu.
Vendredi dernier, les combattants FDLR cantonnés à Walungu ont refusé d’embarquer pour Kisangani. Ils on posé des conditions entre autre, effectuer une mission d’évaluation de viabilité des sites qui devront les accueillir sur place à Kisangani.
Ils ont décidé « de ne pas bouger du site de Walungu sans la permission de leur hiérarchie ». Le processus de relocalisation est donc bloqué à ce stade.
Mais plusieurs voix se sont élevées pour protester contre le transfert de ces rebelles en Province Orientale. C’est le cas de l’Eglise protestante, des députés élus de cette province et d’autres partis politiques à l’instar du RCD/K ML de Mbusa Nyamwuisi. Pour ce part, « la place des FDLR » est au Rwanda.
1 400 combattants rwandais des FDLR et 4 200 de leurs dépendants sont attendus « prochainement » au Centre technique de bataillons (CTB) à Kisangani, selon le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu chargé des opérations de l’Est de la RDC, le général Abdallah Wafy.
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