Quatre vingt-quatre rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et deux cent vingt-cinq de leurs dépendants ont opté pour le désarmement volontaire à Kigogo, territoire de Mwenga. L’équipe DDRRR (Démobilisation, Désarmement, Réinsertion, Rapatriement, Réintégration) de la Monusco du Sud-Kivu les a enregistrés dimanche 8 juin. Ils rendront leurs armes au cours d’une cérémonie officielle prévue ce lundi dans cette localité.
Avant l’accueil de ces combattants dans le site prévu à cet effet par la Monusco, la Mission de l’Onu en RDC s’est assurée d’abord que chaque combattant avait déposé son arme entre les mains autorisées.
Aucun réfugié ni enfant associé aux forces et groupes armés ne figure parmi les rebelles et leurs dépendants qui se sont rendues samedi à Kigogo.
L’évacuation de ces combattants et de leurs armes est prévue pour mardi. Ils seront orientés vers le site de regroupement ouvert à Walungu centre.
Mais les associations féminines du Nord-Kivu s’opposent au cantonnement des rebelles des FDLR sur le territoire congolais. Dans une déclaration rendue publique vendredi 6 juin à Goma, ces femmes affirment que ces rebelles rwandais commettent de diverses exactions contre des populations civiles de l’Est de la RDC. Elles souhaitent donc qu’ils soient renvoyés dans leur pays après leur désarmement volontaire.
Deux jours plutôt, le chef de la Monusco, Martin Kobler avait lancé un ultime appel à ces rebelles pour qu’ils se rendent « totalement » au risque de subir un désarmement forcé. Un ultimatum qui s’évalue en termes des « jours et non pas de semaines », avait précisé le représentant de Ban Ki-moon en RDC.
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