Les enseignants vacataires des écoles de la Générale des carrières et des mines (Gécamines) à Lubumbashi, Kipushi, Kambove et Likasi, dans le Katanga, sont en grève depuis le 16 mai dernier. Ils revendiquent 4 mois d’arriérés de salaire. Ce mouvement de grève intervient alors que les examens de fin de l’année devaient commencer jeudi 29 mai. Les grévistes conditionnent toute reprise de travail par la satisfaction de leur revendication.
Ces enseignants vacataires réclament leur salaire à partir du mois de février. Ils dépendent d’une entreprise sous-traitante de la Gécamines, la «Maison Pungwe», alors qu’ils représentent, selon eux, environ 90 % de l’ensemble des enseignants des écoles de la Gécamines.
Ces enseignants ont décidé de ne pas poser leurs examens, contrairement à leurs collègues qui dépendent directement de la Gécamines. Ces derniers ont organisé normalement leurs examens.
Cependant, par solidarité avec leurs enseignants en grève, certains élèves ont refusé de participer à ces épreuves.
Pour le responsable de la Maison Pungwe, Onesiphore Pungwe, il n’y a pas de mouvement de grève mais juste une «petite poche d’agitateurs».
Un responsable de la Gécamines, qui a souhaité gardé l’anonymat, reconnait que son entreprise n’a pas encore versé à la Maison Pungwe les salaires de ces agents pour les mois de mars, avril et mai.
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