Le gouvernement provincial de l’Equateur est appelé à trouver des solutions urgentes au conflit foncier qui oppose les rapatriés du Congo Brazzaville et de la Centrafrique, dans le territoire de Dongo. L’élu de ce territoire, Oscar Molambo, a réitéré son appel, samedi 29 mars, après que l’Assemblée provinciale de l’Equateur a constaté cette réalité à l’issue d’une enquête dans cette partie du pays.
Il craint que ce conflit ne dégénère en accrochages entre les communautés à Dongo. Des sources concordantes indiquent que les parcelles laissées par ces Congolais ont été vendues par les autorités locales de Dongo.
«Je voudrais tout simplement que l’autorité puisse agir très rapidement suite au rapport que nous avons déposé. C’est à partir de ce document qu’elle va comprendre de quoi il s’agit pour prendre de solutions à ce problème qui risque que la population se fasse justice», a indiqué Oscar Molambo.
Radio Okapi a tenté en vain d’obtenir une réaction du gouvernement provincial de l’Equateur à propos de cette situation.
Lundi dernier, une délégation de l’Onu-Habitat et du service de cadastre étaient descendus sur place pour aider les parties en conflit à trouver un compromis avant de tracer les limites territoriales.
Mais les membres de la délégation se sont retrouvés encerclés par près de deux cents personnes issues des deux communautés antagonistes munies d’armes de chasse et de lances. Pourtant, en 2010, les communautés de Dongo avaient signé un pacte de non-agression avec l’appui de l’ONG Search For Common Ground. Les pourparlers avaient été relancés en février 2014.
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