Les opérateurs économiques se sont plaints, mercredi 19 mars, des difficultés qu’ils éprouvent pour évacuer les produits agricoles de Bumba dans la province de l’Equateur. Selon eux, c’est l’absence de bateaux de la Société congolaise des transports et ports (SCPT) qui complique cette évacuation. Conséquence : des produits agricoles pourrissent dans les dépôts.
Le vice-président de l’Association de commerçants de Bumba, Jean Nganga, a indiqué que plus de 100 tonnes de maïs, de riz et d’huile de palme sont actuellement bloquées à Bumba.
Il a expliqué que la plupart de bateaux vennant de Bumba appartient à des particuliers. Les prix fixés par les propriétaires de ces embarcations sont élevés. Les commerçants déboursent10 $ US pour un sac de maïs de 70 Kg et 20 $ US pour un fût de 100 litres d’huile de palme.
Le chef de transport de la SCTP, Maurice Ilondo a fait savoir qu’un seul bateau moyen « remorqueur » arrive à Bumba, une fois par an pour le transport de grumes.
Les trois bateaux courriers qui assuraient le trafic entre Bumba et Kinshasa sont en réhabilitation à Kinshasa, selon la SCTP.
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