Près de douze mille personnes sont victimes des pluies diluviennes qui se sont abattues il y a trois jours dans le groupement de Buzi Minova au Sud-Kivu. Des centaines d’édifices ont été détruits, selon le rapport de l’identification effectuée mercredi 2 octobre par les autorités locales et le noyau communautaire pour la défense des droits de l’enfant. Le chef de groupement de Buzi Minova a appelé à une assistance humanitaire d’urgence.
Parmi les sinistrés, figurent 9 472 élèves et 2 469 adultes, selon ce rapport de l’identification. 230 enseignants sont aussi victimes de ces pluies, a indiqué le chef de groupement de Buzi Minova, Martin Sangara Sinzobe.
Plus de trois cents maisons d’habitation et vingt-cinq écoles ont été détruites au cours de la pluie d’il y a trois jours. Selon le chef de groupement de Buzi Minova, neuf églises et trois centres de santé ont été également touchés.
Pour lui, les propriétaires de trois cents maisons détruites sont logés dans des familles d’accueil dans les localités voisines. Ils dépendent des contributions de ces familles pour vivre.
Toujours selon Martin Sangara Sinzobe, les élèves étudient dans des conditions très difficiles. Ils suivent les cours en plein air, assis sur les troncs d’arbres ou de bananiers. D’autres étudient débout, sous l’ombre des arbres.
L’infirmier titulaire du centre de santé de Nyarubuye, Martin Sangara Sinzobe, a fait état de seize malades exposés aux intempéries dans les hangars à ciel ouvert. D’après lui, «ces malades sont soignés grâce aux médicaments épargnés des eaux des pluies.» La ration alimentaire est un véritable casse-tête, a-t-il poursuivi.
Les familles victimes demandent une assistance humanitaire de la part des autorités congolaises.
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