La société civile du Nord-Kivu s’oppose à l’intégration des rebelles du M23 au sein des Forces armées de la RDC (FARDC), de la police nationale et des institutions publiques. Le vice-président et porte-parole de cette organisation citoyenne, Omar Kavota, l’a déclaré vendredi 20 septembre.
Il a appelé le gouvernement à élargir aux hommes des troupes sa liste des membres de ce mouvement rebelle qu’il ne désire pas réintégrer au sein des FARDC.
«Nous exprimons notre déception suite à la disponibilité du gouvernement à intégrer les rebelles du M23 dans l’armée même dans les institutions politiques. En faisant cela, il risque d’intégrer au sein des FARDC une très grande partie de l’armée rwandaise», a révélé Omar Kavota.
Pour le vice-président de la société civile du Nord-Kivu, cette liste du gouvernement ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan car les « Congolais au sein de ce mouvement rebelle ne peuvent pas dépasser 10% ».
Omar Kavota a par ailleurs indiqué que la population du Nord-Kivu attendait que le M23 puisse « s’auto-dissoudre » comme l’avait appelé le gouvernement congolais quand ou encore être neutralisé par les FARDC et la brigade d’intervention de la Monusco.
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