Plus de mille détenus de plusieurs prisons du pays ont bénéficié d’une libération conditionnelle à la suite de l’arrêté du ministre de la Justice et des Droits humains du 31 août dernier. Environ 700 détenus de la prison de Makala à Kinshasa sont concernés par cette mesure. Le directeur de cette maison carcérale, colonel Thaddé Kabisa, a organisé le dimanche 1er septembre une cérémonie pour la libération de ces détenus.
Cette libération conditionnelle a été accordée aux prisonniers condamnés pour des délits de droits communs. Il s’agit notamment des personnes condamnées pour escroquerie, vol simple et homicide involontaire.
Ces prisonniers se sont dits heureux de sortir de la prison.
« Je suis très content pour ma libération conditionnelle. J’ai tiré les leçons de tout ce que j’ai. J’irai enseigner ça à mes enfants et à mon groupement pour qu’ils ne commettent jamais de bavures », a confié Xavier Kusiamisa Kiese, un chef coutumier de Kasangulu.
Les détenus libérés à Makala sont sortis munis d’un certificat de libération remis par le directeur de la prison. Ce dernier les a prévenus des risques qu’ils couraient s’ils commettaient d’autres infractions :
« Pendant cette période, tu ne peux pas commettre une autre infraction au risque de se retrouver condamné à deux peines. La peine de la nouvelle infraction et le reste de la peine interrompue. »
Le colonel Thaddé Kabisa a également expliqué que l’arrêté du ministre de la Justice n’accorde pas une liberté conditionnelle aux prisonniers militaires et politiques.
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