Les chefs des établissements n’ayant produit aucun lauréat à l’examen d’Etat durant les trois dernières années seront sanctionnés. L’inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Michel Djamba l’a déclaré vendredi 19 juillet à la presse. Il a souligné qu’une commission est déjà à pied d’œuvre depuis la semaine passée pour faire ce travail. Le ministre de l’EPSP, Maker Mwangu avait annoncé ces sanctions le 16 juillet dernier après la publication des résultats de l’Examen d’Etat à Kinshasa. Les sanctions à prendre visent à remonter le taux de réussite de la ville de Kinshasa qui est de 52 % cette année contre 63% en 2012.
L’inspecteur général de l’EPSP a déclaré que les sanctions de ces chefs d’établissements seront prononcées par voie administrative.
Les autorités du secteur estiment que ces chefs d’établissement n’ont pas achevé le programme des cours. Ce qui expliquerait, selon elles, la baisse du taux de réussite à Kinshasa.
« Ils faisaient des promesses fallacieuses aux élèves, leur disant qu’il y aura des fuites [des questionnaires] et le suivi [Ndlr : corruption pratiquée lors du processus de correction et de publication des résultats]. Tout ça n’a pas eu lieu », a expliqué Michel Djamba.
Il a aussi annoncé que la commission enquête également sur les écoles qui fonctionnent avec des pyramides inversées, c’est-à-dire celles où on dénombre plus d’élèves dans les classes terminales que dans celles de recrutement. Un fait qui pourrait être consécutif à des inscriptions dans les classes terminales sans respect des normes dans un but purement lucratif.
L’inspecteur général de l’EPSP a par ailleurs souligné que tout élève qui détient de fausses pièces dans son dossier sera exclu de son école et dirigé vers l’un des centres de récupération qui seront organisés à travers les inspections principales provinciales pour préparer les finalistes à l’Examen d’Etat.
Lire aussi sur radiookapi.net: