«Pour la protection de la ville de Goma, les forces régulières de la République démocratique du Congo sont là. Ce qui s’est passé en novembre a priori ne peut pas se passer cette fois-ci […] Il y a eu des déploiements, il y a un plan de défense mis en place et exécuté actuellement. Il y a un plan de sécurité intérieure mise en place. Et les correctifs ont été apportés pour que cette situation ne puisse plus se reproduire », a déclaré mercredi 3 juillet le porte-parole militaire de la Mission des Nations unies (Monusco) à Goma, le colonel Abdoul N’diaye.
Une déclaration qui vise à rassurer la population qui redoute des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23 pour contrôler Goma comme cela avait été le cas en novembre 2012.
Les rebelles avaient alors occupé brièvement la ville avant de s’en retirer en échange des pourparlers ouverts depuis décembre à Kampala.
Les récents déplacements des populations du groupement de Kibati vers Munigi, mais surtout vers le camp de déplacés de Mugunga poussent la population de Goma à appréhender de nouveaux combats entre l’armée et les rebelles.
« On ne s’enrichit que de son expérience. C’ est pourquoi il y a eu des mesures qui ont été prises », affirme le colonel N’diaye. Mais l’officier militaire a tenu à préciser le rôle de la brigade d’intervention de la Monusco. Beaucoup d’habitants de Goma placent en effet leur espoir dans cette force pour protéger leur ville contre un éventuel assaut des rebelles.
«La brigade, sa mission ce n’est pas de sécuriser Goma. Sa mission est d’aller trouver les groupes armés partout où ils sont et les neutraliser. Mais en attendant que la brigade regroupe tous ses pions, en cas de [], elle sera toujours en mesure de faire quelque chose», a-t-il assuré.
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