Le groupe parlementaire MLC et alliés estime que le bureau de l’Assemblée nationale bloque ses initiatives parlementaires en refusant de les programmer pour discussion en plénière. Lundi 10 juin, les députés de ce groupe ont menacé de saisir la justice pour violation de la constitution si le bureau de l’Assemblée ne convoque pas un débat sur les motions de défiance initiées par l’opposition contre les ministres des Mines et du Portefeuille.
Outre ces motions de défiance, le MLC fait remarquer qu’à cinq jours de la clôture de la session de mars, la proposition d’amendement de la loi portant statut de l’opposition, la question orale au gouvernement sur la présence des soldats sud-africains en RDC et la question des « dépenses somptueuses » liées à la réfection de l’hôtel du gouvernement toutes initiées par l’opposition ne sont toujours pas programmées.
Pour montrer leur indignation, les députés du MLC et alliés ont boycotté la plénière de lundi 10 juin à l’Assemblée nationale. Ils ont quitté la salle peu après l’intervention du député Clément Kanku qui a interpelé le bureau le « blocage » de leurs initiatives.
Le député Willy Makiashi de la Majorité présidentielle estime que la plainte de ses collègues du MLC et alliés est infondée. Il veut pour preuve de la transparence du bureau Minaku la retransmission en direct à la télé des débats en plénière et précise : « sur 100 motions qui peuvent avoir eu lieu depuis que cette législature a commencé, en tout cas 98 ou même 99 ont été accordées ».
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