L’Envoyée spéciale du secrétaire général de l’ONU pour la région de Grands Lacs, Mary Robinson, a rencontré, mardi 21 mai à Kinshasa, des membres de la société civile, des organisations féminines ainsi que des partis politiques. Elle a déclaré être très préoccupée par la reprise des combats entre les rebelles du M23 et les militaires congolais.
«Quand j’étais ici pour la dernière fois, je parlais de l’accord cadre d’Addis-Abeba comme celui de l’espoir. Maintenant, j’ai formulé des principes directeurs du règlement de la crise dans l’Est de la RDC parce que je suis très préoccupée des incidents survenus dernièrement», a déclaré l’ancienne présidente irlandaise.
Le M23 et l’armée congolaise s’affrontent depuis le lundi dernier à Mutaho. Les deux parties ne s’étaient plus affrontées le retrait des rebelles de la ville de Goma depuis décembre 2012.
Mary Robinson a également regretté que la reprise de ces combats intervienne à la veille de l’arrivée du secrétaire général des Nations unies à Kinshasa.
«Je vais faire le mieux possible pour qu’on cesse cette violence», a-t-elle promis dans un entretien accordé à Radio Okapi mardi.
En mission du 28 avril au 5 mai dans la région des Grands Lacs, l’ancienne présidente de l’Irlande avait appelé les Etats signataires de l’accord d’Addis-Abeba à faire preuve d’optimisme et de courage pour que cette nouvelle tentative réussisse.
Nommée envoyée spéciale le 18 mars dernier, Mary Robinson avait, durant sa mission, encouragé la participation des leaders de la région à la première réunion de 11+4 du mécanisme de supervision, prévue le 26 mai prochain à Addis-Abeba.
L’accord d’Addis-Abeba a été signé par onze pays africains pour restaurer la paix dans l’Est de la RDC, en proie à des groupes armés depuis plus de deux décennies.
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