A Mbandaka (Equateur), des vendeurs du bois de chauffage et de charbon de bois ont dénoncé, lundi 4 mars, la multiplicité de taxes qui leur sont imposées au marché Makila. Ils demandent à la mairie de la ville de suspendre la patente de Petites, moyennes entreprises et artisanat (PMEA) qui s’élève à 12 000 FC (13,3 dollars américains). Cette patente vient s’ajouter anciennes taxes qu’ils payent quotidiennement.
Instituée depuis le 25 février dernier, la patente est recouvrée aux ports où accostent les pirogues des paysans qui amènent le bois de chauffage et le charbon.
«Il y a des paysans qui n’amènent qu’une petite pirogue de bois pour chercher à acheter du savon. La cargaison ne peut coûter que 5 000 FC (5,5 dollars américains) et on leur demande de payer la taxe de l’environnement, de la DGM, de l’ANR, de la police fluviale ainsi que celle de la force navale des FARDC», s’est plaint un vendeur de charbon.
Pour ce dernier, il est injuste d’exiger la taxe à une personne qui ne vend les bois de chauffage qu’une seule fois l’année et pour un besoin précis.
Le maire adjoint de Mbandaka, Jean-Marie Limange, a promis d’abroger cette taxe comme le demandent les paysans.
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