Une centaine de combattants Maï-Maï actifs dans le territoire de Pweto (Katanga) et se réclamant de la branche de Kyungu Gédéon, disent être prêts à déposer les armes. Dans une déclaration faite à la presse, mercredi 27 février, le porte-parole du groupe Maï-Maï de la branche de Kafindo, Samy Nsapwe Kisubi conditionne leur reddition à la présence de la Monusco à Pweto. Selon eux, les autorités militaires du pays ne leurs font pas confiance.
« Aujourd’hui nous avons jugé bon d’abandonner la lutte armée pour devenir des hommes normaux», a déclaré à la presse Samy Nsapwe Kisubi, précisant son groupe est basé à Kankonono et à Zimba, deux villages situés respectivement à 18 et 25 km de Pweto-Centre dans la province du Katanga.
Le porte-parole du groupe Maï-Maï de la branche de Kafindo a affirmé que cette décision est une réponse à l’appel lancé par la commissaire de district, venue de Kipushi. Il a fait méa culpa, affirmant que son groupe s’était laissé séduire par de «faux prophètes».
Seulement, ce groupe armé a affirmé qu’il ne déposerait les armes qu’en présence de la Monusco, vue le manque de confiance qu’il observe chez les autorités des Forces armées de la RDC (FARDC). Les miliciens ont affirmé qu’ils ont déjà fait connaitre leurs conditions à ces autorités ainsi qu’à celles de l’administration à travers plusieurs correspondances.
L’administrateur du territoire de Pweto, Célestin Ngombe Mwamba, a confirmé cette information. Il a souligné que l’autorité du district du Haut-Katanga a demandé à ces groupes Maï-Maï de constituer une délégation chargée de déposer leurs revendications, mardi 26 février à Pweto.
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