Une vingtaine d’anciens Léopards, vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations de football (Can) de 1968 et de 1974, qui réclamaient ce vendredi 21 septembre matin à la Primature, leurs primes mensuelles de 500 dollars américains, par joueur, n’ont pas été reçus.
Accompagnés de leurs épouses, enfants et membres de famille, ces anciennes gloires du football de la RDC ont été refoulés par les policiers jusqu’au niveau du ministère de l’Intérieur, à quelques 200 mètres du bureau du Premier ministre, Augustin Matata Ponyo.
Devant le bureau du Premier ministre, on pouvait notamment reconnaitre Nicodème Kabamba, Ilunga Mwepu, Mohamed Kalambayi, Hubert Kabasu Babu, Mwapé Mialo, général Mange, Mana Mambueni, Lembi, Mungamuni Asmara, Baudouin Bayungasa. Les autres joueurs qui ont joué avec eux étaient représentés par les membres de leurs familles.
Ces anciens Léopards réclament leur prime que leur a accordée depuis une année par l’ex-Premier ministre, Adolphe Muzito.
Mwapé Mialo, champion de la Can de 1974, regrette qu’ils soient partis de la Primature sans une promesse ferme du gouvernement de la République.
Ces vieilles gloires disent avoir touché juste l’équivalent de deux mois de prime après la promulgation du décret d’Adolphe Muzito.
Entre temps, certains anciens membres de l’Association des anciens joueurs sont gravement malades dont Ndaye Mulamba, meilleur buteur de la phase finale de la Can 1974 (9 buts), record jamais égalé. Il est interné depuis le jeudi 20 septembre dans un hôpital de Kinshasa.
L’ancien canonnier de l’As VClub, Ebengo Souplesse et Pierre Kalala se trouvent eux aussi dans un état de santé critique, selon les membres de leurs familles.
Pour certains analystes, ces anciens Léopards du football ne méritent pas de vivre dans ces conditions difficiles après avoir fait la fierté du pays. «On verra demain lorsque leur temps de quitter ce monde arrivera, les représentants de l’Etat venir avec grosses gerbes de fleur et des témoignages alors qu’ils sont négligés», a commenté un analyste sportif de Kinshasa.
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