L’ONG Gashe (Groupe d’appui pour sauver l’homme et son environnement) révèle que plus de 80% d’exploitants artisanaux de travailler dans l’illégalité, d’échapper au contrôle et de recourir à des techniques qui détruisent les écosystèmes, à l’Equateur. Cette structure l’a fait savoir dans son rapport sur la vulgarisation de la législation forestière, publié lundi 20 avril à Mbandaka (Equateur).
Ces exploitants artisanaux coupent illégalement les bois surtout le long de rivières et du fleuve Congo, a indiqué l’ONG Gashe lors de la publication lundi des résultats de son projet mené en l’espace d’une année à travers huit territoires de l’Equateur.
Le projet consistait à améliorer la gouvernance forestière dans cette province, par le respect des textes législatifs et réglementaires.
Barnabé Bongambo, le directeur du projet, indique que les trois résultats attendus de ce projet ont été atteints. Il s’agit d’abord du nombre d’exploitants artisanaux dans l’aire d’intervention, qui est désormais connu: trois cent cinquante. Ensuite, 60% des exploitants artisanaux sont informés sur la légalité dans leur domaine d’intervention, a-t-il précisé.
L’objectif spécifique du projet, a indiqué Barnabé Bongambo, avait pour objectif de renforcer des connaissances des exploitants artisanaux en matière de légalité.
Le troisième résultat positif obtenu, a-t-il poursuivi, c’est la capitalisation des enseignements issus de ce projet. Ces enseignements ont été «donc partagés; parce que nous avons constitué une banque des données, qui est partagée avec le gouvernement provincial, l’administration forestière et même avec les autres acteurs de la société civile», a précisé Barnabé Bongambo.
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