Nouveau rebondissement dans l’affaire de 61 conteneurs des grumes du bois wenge disputés par 4 entreprises et bloqués au port international de Matadi. Après la décision du Parquet général de la République, qui a reconnu fin septembre dernier à l’entreprise Tala Tina la propriété de cette cargaison, un blocage persiste quant à l’exécution de cette mesure. Le représentant de cette société au Bas-Congo, qui dénonce cette situation, accuse certaines autorités judiciaires et politiques de bloquer les décisions du procureur général de la République et du ministre en charge de l’Environnement qui ont donné raison à son entreprise dans ce dossier.
La justice a donné raison à l’entreprise Tala Tina, au détriment de trois autres : Terco, NKT et Homimex. Raphael Nzuzi, représentant de Tala Tina au Bas-Congo, accuse Terco d’user de certaines influences pour bloquer l’exécution de la décision judiciaire:
«Pour ce bois là, ce Monsieur de Terco n’a ni droit ni titre. Il l’a coupé dans la concession que son ministère a donnée à la société Tala Tina [au Bandundu]. Mais, comment voulez-vous que cette histoire prenne autant de temps? Il y a la justice dans notre pays ou pas ?»
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Lors d’une conférence de presse mardi 26 août à Kinshasa, la Coalition nationale contre l’exploitation illégale du bois qui regroupe des ONG environnementales avait accusé la société Terco, installée dans le territoire de Kwamouth au Bandundu, de vouloir exporter illégalement ces 61 containers du bois wenge vers la Chine. Cette cargaison contient plus de 580 grumes exploités frauduleusement dans la forêt wu de la province de Bandundu, selon cette coalition.
De son côté, l’entreprise Terco avait rejeté ces allégations, affirmant avoir suivi la voie légale pour l’exploitation de ce bois.
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