La société civile de Mbanza-Ngungu (Bas-Congo) demande au ministère national de l’Environnement de préserver les forets du district des Cataractes. Ces forêts sont menacées par le déboisement auquel se livrent les communautés locales, a indiqué lundi 2 janvier le responsable de cette structure, Mayala Ngoma.
«Les villageois, paysans et certaines entreprises, coupent les arbres d’une façon déplorable», se plaint Mayala Ngoma ajoutant que les arbres fruitiers comme les avocatiers, manguiers et safoutiers ne sont pas épargnés.
Selon Ibrahim Manzukula, porte-parole des paysans de Mbanza Ngungu, entre quarante et cinquante véhicules remplis de braise quittent tout les jours le secteur de Boko «au vu et au su des services locaux de l’environnement».
Il propose de sensibiliser les communautés locales sur le danger de la déforestation et de reboiser les forêts.
Il demande aux autorités politiques, il faut qu’elles fournissent des moyens suffisants pour une modernisation réelle de l’agriculture afin que les villageois arrêtent de couper les arbres. Dans cette même optique il faut former les villageois ou les paysans en particulier en ce qui concerne les changements climatiques.
A la fin du mois de décembre, les paysans du groupement Tadila et des zones se trouvant dans le secteur de Boko à Mbanza Ngungu ont réclamé une assistance du gouvernement pour faire face à la sécheresse qui sévit dans cette contrée.
Les pluies ne sont pas tombées depuis plus d’un mois. Selon les paysans, la situation est liée au réchauffement climatique.
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