Les juges de la Cour pénale internationale ont ordonnés jeudi 15 juillet dernier, la libération de Thomas Lubanga, ancien chef milicien de l’Ituri, à la suite de la suspension, la semaine dernière, du procès du fait du non respect par le procureur des procédures qui consistent à ce qu’il communique entre autres, l’identité des témoins.
Selon Adrian Fulford, le président de la Chambre, “il n’est plus juste” de maintenir Thomas Lubanga en détention, au vu de la suspension de son procès.
Paul Madidi, chargé de communication de la Cpi à Kinshasa estime que cette décision ne sera exécutoire que sous certaines conditions.
Réagissant à cette décision de la cour, le procureur Luis Moreno-O campo, a interjeté appel contre la décision de mise en liberté de l’ex-chef milicien de l’ituri en République démocratique du Congo (RDC).
Le procureur de la CPI qui l’a annoncé lors d’une conférence de presse à la Haye, pense que cet appel est suspensif. Ceci veut dire que la décision de la libération provisoire de Thomas Lubanga ne sera pas appliquée jusqu’à ce que la chambre d’appel se prononce.
- Comment comprendre la décision de la CPI de libérer Thomas Lubanga et quelle analyse faire de la réaction du procureur ?
Invités :
- Professeur Jacques Djoly, Professeur de droit et sénateur.
- Me Guy Mushata, Chargé des programmes « Lutte contre l’impunité » au Centre international pour la justice transitionnelle.
- Me Oswald Bafunyembaka, Chercheur en droit international pénal.
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