Le président congolais Denis Sassou Nguesso juge grave et sérieuse la présence et les conditions humanitaires de plus de cent mille réfugiés congolais ayant fui les affrontements de Dongo. Il souhaite leur retour le plus vite possible en RDC.

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Gapemonoko

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Près de 107 mille réfugiés de l’Equateur se trouvent dans la région de la Likouala au nord du Congo Brazzaville, d’après des chiffres du HCR. Cette situation est “grave et sérieuse”, a déclaré mardi à Addis Abeba, en marge du 14 e sommet de l’UA, le président Denis Sassous Nguesso qui a précisé que le nombre de réfugiés dépasse celui de la population autochtone estimée autour de 100 mille personnes. Pour le chef de l’Etat du Congo Brazzaville, la situation humanitaire de ces réfugiés est “épouvantaable”. Il faut qu’ils soient rapatriés le plus vite possible en RDC.
Pendant ce temps, l’inquiétude est encore perceptible dans les cœurs des habitants de Dongo et Imese, après les affrontements de l’année dernière entre FARDC et les insurgés Enyele. C’est ce qui justifie le peu d’empressement à leur retour massif au bercail, constate une délégation onusienne en mission mardi à Gemena. Selon le général Babacar Gaye, commandant des forces onusiennes en RDC et chef de cette délégation, moins de 30% de personnes qui avaient fui les affrontements sont retournés à Dongo depuis la reprise de cette localité par les FARDC.

- Qu’est ce qui empêche le retour de ces réfugiés ?

Invité
-Jean-Marie Gapemonoko, député national élu de Kungu dont Dongo est l’un des secteurs.

-Simon Englebert Lubuku, porte parole du Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés.

-Henri Thomas Lokondo, sénateur Amprn