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Il s’est tenu à Londres le lundi 21 avril 2008 une réunion comprenant 7 gouvernements africains et les plus grandes banques mondiales ainsi que des firmes de construction. Objet : planifier la construction du plus grand barrage hydroélectrique jamais construit dans le monde, le barrage dénommé Grand Inga. Ce barrage devrait coûter 80 milliards de dollars américains et pourrait alimenter des pays comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Egypte, voire l’Europe et Israël, avec une capacité de 300 mille giga watts. La réalisation de ce barrage pourrait débuter en 2015 et être opérationnel à partir de 2020. Le groupe de 8 pays les plus industrialisés au monde soutiennent ce projet.
Toujours dans le domaine hydroélectrique, la Banque africaine de développement a décidé le 10 avril dernier à Tunis capitale de la Tunisie, d’octroyer à la RDC un prêt de 58 millions de dollars américains. Pour cause : réhabiliter la centrale d’Inga et ses réseaux de distribution dans la ville de Kinshasa et ses environs. Ce projet vise la réhabilitation de 10 des 14 turbines du complexe hydroélectrique d’Inga, la construction d’une ligne haute tension entre Inga et Kinshasa, la réhabilitation et l’extension du réseau de distribution de Kinshasa dont la réalisation de quelques 50 mille branchements.
- Quels sont les enjeux de ce projet ?
- Qu’en est-il de la réhabilitation d’Inga 1 et 2, suite à un financement de 58 millions de dollars par la Banque africaine de développement ?
Invités
- salomon Banamuhere, Ministre de l’énergie
- Al Kitenge, analyste économique
- Martin Mukonkole, député national ODR rn