Kinshasa : les vendeurs dénoncent des tracasseries fiscales et administratives

Vendeur des ouvrages en occasion au coin d’une avenue de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Syndicat national des vendeurs du Congo a dénoncé mardi 4 novembre des tracasseries fiscales et administratives dont sont victimes ses membres dans l’exercice de leur activité. A l’issue de la 4e édition de la journée internationale de l’épargne, le président de cette association, Guylain Lokofo, a indiqué que les vendeurs n’arrivent pas à épargner à cause de ces tracasseries.

« On fait payer aux vendeurs beaucoup de taxes qui ne sont pas repris dans la nomenclature des taxes autorisées. Par exemple, ceux qui doivent payer la douane sont des importateurs. Mais ici chez nous dans la ville de Kinshasa, 45% des opérateurs économiques s’approvisionnent à Lufu au Bas-Congo. Mais ceux qui achètent au-delà de 100 sacs de marchandises sont obligés de payer 3000 Fc de douane à l’intérieur du pays », a déploré Guylain Lokofo.

Le président du Syndicat national des vendeurs du Congo dit avoir porté son plaidoyer auprès des autorités du pays notamment les responsables de la Banque centrale.

Il souhaite que ces charges d’exploitations soient allégées pour avoir un bénéfice leur permettant d’assurer les charges de l’entreprise afin d’épargner.

Guylain Lokofo fustige aussi la pratique du petit commerce par les étrangers.

« Il y a concurrence déloyale de la part des étrangers et des importateurs qui continuent jusqu’aujourd’hui à exercer le petit commerce et le commerce des détails alors que c’est interdit par la loi », a-t-il affirmé.

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