Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a prévenu jeudi 2 septembre que le gouvernement va sanctionner les services étatiques qui continuent de percevoir illégalement des taxes dans le secteur des transports fluvial et lacustre. Le gouvernement a supprimé, en juin dernier, 38 taxes. Lambert Mende rapelele que ces suppressions sont définitives.
La mise en garde du ministre intervient au lendemain d’une enquête du Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements.
Ce dernier a dénoncé la non-exécution de la décision des ministres dans dix ports de Kinshasa.
Le porte-parole du gouvernement reconnait qu’il y a effectivement «un souci à cet égard».
«Nous avons des rapports qui sont corroborés, effectivement, par la maison du citoyen, qui a établi des connexions avec beaucoup de groupes d’associations d’intérêt local à la base, que nous avons transmis aux plus hautes autorités du gouvernement, au Premier ministre, au chef de l’Etat, à la dizaine de ministères qui sont concernés par ces trente-huit taxes», a-t-il assuré.
Lambert Mende assure que «de nouvelles mesures vont être prises, des gens vont certainement aller en prison, des procès vont être organisés».
Il invite donc les contrevenants à se soumettre aux directives qui ont été édictées par les ministres compétents, qui suppriment les 38 taxes.
«A bon entendeur, salut. Les mesures de coercition sont en train d’être initiées», a-t-il déclaré.
Parmi les taxes supprimées figurent celles perçues notamment par le Commissariat fluvial, la Direction général des migrations (DGM) et la Direction générale des douanes et accises (DGDA).
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