Neuf sacs de cassitérite et de bauxite ont été saisis par les services de sécurité à Opala, en Province Orientale, alors qu’ils étaient évacués clandestinement. D’après le commissaire du district de la Tshopo, ces minerais estimés à plusieurs dizaines, voir centaines de milliers de dollars américains, appartiennent à un homme d’affaire bien connu à Kisangani. La société civile, qui confirme l’information, estime qu’il faut une enquête approfondie pour démanteler le réseau d’exploitants clandestins de minerais dans cette région. Elle redoute que cette exploitation clandestine ait un lien avec l’insécurité qui y sévit.
Les 9 sacs de minerais sont actuellement gardés à Opala, en attendant la fin des enquêtes préliminaires. Le commissaire du district de la Tshopo affirme avoir ordonné à l’administrateur du territoire d’Opala de transférer le dossier à Kisangani.
D’après les autorités administratives d’Opala, ces sacs de minerais étaient cachés à côté de sacs de riz dans une pirogue à destination de Kisangani. Les convoyeurs citent un homme d’affaire bien connu à Kisangani comme le propriétaire de ces minerais.
Pour la société civile, cette saisie confirme l’hypothèse de l’exploitation clandestine de minerais et d’autres matières précieuses qui crée l’insécurité et accroit la menace à la quelle sont exposées les espèces protégées à Opala.
Une grande quantité d’ivoire est souvent évacués clandestinement du parc de la Lomami pour Kisangani, indique la même source. Actuellement les miliciens Mai-Mai fidèles à Tomnis Besela opèrent dans cette région.
La société civile invite les autorités à identifier le réseau de ces exploitants clandestins. Elle demande également aux services de sécurité de bien vérifier si cette exploitation a un lien avec l’insécurité devenue récurrente dans ce territoire.
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