Le Caucus africain doit se tenir pour la deuxième fois consécutive à Kinshasa, le 1er et le 2 août. Ce forum, qui réunit périodiquement les gouverneurs des banques centrales et les ministres des Finances africains représentant leurs pays auprès de la Banque mondiale et du Fond monétaire international (FMI), devrait se pencher notamment sur le financement des infrastructures énergétiques.
Pendant deux jours, les participants au Caucus africain devraient examiner quatre thèmes majeurs:
- la croissance inclusive et création d’emploi en Afrique
- l’impact de la crise de la dette dans la zone euro et, à cet effet, l’appui des institutions de Bretton Woods à l’Afrique
- le financement des infrastructures énergétiques
- la représentation des pays africains au FMI et à la Banque mondiale
Les sujets relatifs à la productivité agricole et la petite industrie ainsi que les directives du FMI sur les limites de l’endettement devraient être aussi discutés. A l’issue de cette rencontre, des propositions devraient être adressées dans un mémorandum au président du groupe de la Banque mondiale et à la directrice générale du FMI.
Il devrait s’agir de présenter un plan d’action pour accroître la productivité agricole en Afrique, stimuler l’industrie et la création d’emplois dans le continent.
En 2011, les gouverneurs africains avaient demandé au groupe de la Banque mondiale un appui financier supplémentaire pour de grands projets:
- la construction du site d’Inga III et Grand Inga en RDC
- l’aménagement hydroélectrique de Lom Panger au Cameroun
- les projets de Souapiti et Kaleta en Guinée
- le projet géothermique de la vallée du Rift au Kenya.
Ces projets offrent de grandes opportunités de transformation et d’intégration régionale pour le développement de l’Afrique.
Le Caucus africain existe depuis 1963. Son objectif est de coordonner et d’harmoniser les positions et actions des gouverneurs, en vue de présenter un front uni lors des assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods. Ce forum permet aux pays africains de défendre collectivement leurs intérêts communs et de tirer le maximum de bénéfices qu’offrent ces institutions pour le développement de l’Afrique.