La direction générale des douanes et accises (DGDA/Katanga) déclare avoir intensifié ses efforts dans la lutte contre l’importation frauduleuse des produits pétroliers, notamment à la frontière de Kasumbalesa. David Kalande, le directeur provincial de la DGDA l’a déclaré, lundi 9 avril dernier.
Il réagissait aux propos tenus le week-end dernier par le président de la commission pétrolière de la Fédération des entreprises du Congo (FEC/Katanga). Ce pétrolier avait mis en cause des contrebandiers qui ne payent pas des taxes à l’importation des produits pétroliers et les revendent au rabais sur le marché.
Cette situation générait un manque à gagner pour le trésor public et constituait une concurrence déloyale par rapport aux autres importateurs qui respectent la tarification officielle en vigueur, avait déclaré le responsable de la FEC/Katanga.
Le directeur de la DGDA/Katanga, David Kalande assure qu’à présent tous les circuits maffieux ont été bien verrouillés.
« Nous avons fait beaucoup d’efforts pour modifier les choses. Avant, on parlait de beaucoup de produits disparus, dont les produits pétroliers. Aujourd’hui, c’est de l’histoire ancienne. Nous sommes en train de nous battre pour remettre de l’ordre dans le secteur », a-t-il indiqué.
Il affirme que presque que toutes les marchandises dont les produits pétroliers qui passent par la voie officielle sont mieux surveillées.
Il faut aussi reconnaître, précise David Kalande, que lorsqu’on parlait de détournement de produits pétroliers, il ne s’agissait par de produit de la contrebande mais de produits qui passaient par de voies officielles du poste frontalier de Kasumbalesa. « Mais par un tour de passe-passe, on faisait disparaître ces produits », reconnaît-il.
« Nous avons mis en place avec les éléments de la brigade douanière un système de contrôle qui fait qu’il y a très peu de [contrebande]. Cependant, la manipulation reste pour d’autres marchandises qui passent par des voies non autorisées, mais c’est difficile pour un camion citerne [contenant un produit pétrolier] d’emprunter une route en terre par cette saison de pluie », explique-t-il.
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