Le prix d’un carat de diamant se négocie actuellement à 30 $US, contre 50 $US il y a deux semaines. C’est ce que témoigne, mardi 9 août, un creuseur, à la recherche d’un comptoir de diamant qui pourrait lui proposer le prix le plus élevé.
Les creuseurs de diamants expliquent que cette baisse ne leur permet pas de réaliser des bénéfices ou de récupérer leurs fonds d’investissements.
«Nous passons des moments difficiles. Le damant a chuté et nous ne savons pas comment il va évoluer. J’ai mon diamant ici que je vends à 50$, mais on me propose 30 $», déclare un creuseur.
Il affirme que pour lui, vendre un carat de diamant à 30$US est un manque à gagner.
«Si ça ne dépendait que de moi, j’allais garder mon diamant. Je ne sais pas si le prix va baisser davantage ou s’il va augmenter », poursuit-il, mécontent des prix que lui proposent des acheteurs.
Le directeur provincial du Centre d’évaluation, d’expertise et de certification des substances minérales précieuses et semi précieuses (CEEC), Anderson Kibusubusu, explique que cette baisse est tributaire à l’évolution de la bourse mondiale du diamant.
«Même les recettes du CEEC ont sensiblement chuté ces trois derniers jours. Le ramadan est aussi parmi les causes », indique Anderson Kibusubusu.
Le Conseil provincial des diamantaires (CPD) craint que la province connaisse la situation de 2009. Plusieurs bureaux avaient fermé suite à la baisse du prix de diamant.