Les activités économiques sont paralysées sur le marché local et plusieurs ménages mènent une vie difficile, a constaté le vice gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Claude Kibala Nkold. Selon lui, la mesure du chef d’Etat interdisant l’exploitation artisanale des minerais dans les provinces de l’ancien Kivu, il y a cinq mois, a permis aux populations rurales de prendre conscience que la survie d’un peuple repose avant tout sur les activités agricoles.
La fréquentation scolaire et académique va accroître et que le secteur touristique pourra être revalorisé grâce à cette mesure, a estimé le vice gouverneur du Sud-Kivu.
Dans une interview exclusive à Radio Okapi, Jean-Claude Kibala Nkold a déclaré:
«Ça fait mal parce qu’on le remarque déjà dans les magasins de la ville de Bukavu. Il y a peu d’achats. Les commerçants se plaignent que leurs marchandises ne sont plus vendues. Nous savons ce que les activités minières apportent à l’activité interne commerciale. Je crois qu’on ne peut pas laisser passer une telle chose même si ça fait mal ponctuellement. »
A long terme, l’exploitation minière est une activité à perte pour l’état, a estimé l’autorité provinciale.
Les dégâts environnementaux causés par la coupe de bois, la pollution des rivières sont des bombes à retardement, a affirmé Jean-Claude Kibala Nkold.