Mille six cents tonnes de matériaux fournis par l’Inde et destinés à la construction de cette usine sont bloqués depuis deux ans au port de l’Onatra à Kinshasa. La raison : le manque de moyens financiers.
Dans un entretien accordé à Radio Okapi jeudi, le nouveau ministre de l’Industrie, Anicet Kuzunda, promet l’implication du gouvernement pour que ces produits arrivent dans la capitale de la Province orientale avant la fin de l’année.
La cimenterie de Kisangani est une promesse que Joseph Kabila avait faite aux populations de l’est du pays. En réduisant le coût du ciment, l’installation faciliterait la reconstruction de cette partie du pays.
Le sac de ciment coûte pour l’heure 25 dollars à Kisangani et deux fois plus à Kindu, au Maniema.
Risque de corrosion
Le résultat de cet engagement présidentiel se nomme la cimenterie de la Province orientale (CIPOR), un projet appuyé par l’Inde.
New Dehli, par le truchement de l’entreprise Jaguar, a déjà libéré treize millions de dollars. Cette somme a permis l’acheminement de mille six cent tonnes de matériels jusqu’à Kinshasa.
La dernière étape du trajet jusqu’à Kisangani nécessite cinq cents milles dollars, à charge du gouvernement congolais.
Depuis deux ans, ces matériaux risquent la corrosion. Certains matériaux légers ont même été volés.