L’inventeur de l’écriture «Mandombe», David Wabeladio, a été élevé mercredi 21 décembre au rang de docteur Honoris causa par l’Université de Kinshasa (Unikin). Pour ce chercheur congolais, le Mandombe est une écriture qui possède son alphabet propre s’appuyant sur les chiffres 5 et 2 associés à des déclinaisons géométriques.
David Wabeladio explique que l’élaboration de cette écriture est le fruit d’une recherche d’une vingtaine d’années, mais que son apprentissage dure près de trois mois.
Il a mis au point cette écriture négro-africaine en 1978 à Mbanza Ngungu dans la province du Bas-Congo.
Le “Mandombe” est utilisé pour transcrire le kikongo, le lingala, le tshiluba et le swahili, quatre langues nationales de la RDC, ainsi que plusieurs langues de l’Afrique centrale et australe.
Le professeur Elikya Mbokolo, l’un des évaluateurs, se dit fier de cette invention et invite David Wabeladio à persévérer dans la recherche permanente.
D’après de nombreux chercheurs et le rapport du jury du doctorat de David Wabeladio, le «Mandombe» est reconnu par plusieurs pays où cette écriture serait déjà enseignée.
Le gouvernement congolais reconnait l’invention et promet d’inscrire David Wabeladio aux ordres des Léopards et de le nommer à titre exceptionnel professeur d’universités.
David Wabeladio est âgé de 55 ans. Il est chercheur à l’Université Simon Kimbangu à Kinshasa mais n’a jamais défendu de thèse doctorale.
Il est désormais le deuxième Congolais élevé au rang de docteur Honoris causa de l’Unikin après le professeur Elykia Mbokolo.