Une cinquantaine d’inspecteurs territoriaux ont été installés lundi 20 juillet dans le Haut Katanga, le Lualaba, le Tanganika et le Haut Lomami, les quatre provinces issues du démembrement du Katanga. Au cours de la cérémonie à la mairie de Lubumbashi, désormais chef lieu de la province du Haut-Katanga, l’inspecteur général de la territoriale a précisé que ces inspecteurs ont pour mission de contrôler les entités administratives et non de les gérer.
Ces inspecteurs territoriaux, au moins une dizaine par province, seront coordonnés par un inspecteur chef de pool basé à Lubumbashi.
Ces fonctionnaires doivent contrôler la gouvernance, l’utilisation des ressources financières et l’application des textes légaux dans ces entités administratives.
Pour l’inspecteur général, Bernard Musasa Kazez, ces inspecteurs ne devraient pas gêner la gestion des provinces.
«Leur rôle, nous insistons, c’est d’encadrer les autorités territoriales, gouverneurs, maires des villes, administrateurs de territoire, bourgmestres, chefs de secteur, chefs de chefferie, jusqu’aux chefs de village», a-t-il expliqué.
Les inspecteurs provinciaux transmettront ensuite leurs rapports à l’inspecteur général qui, à son tour, les transmettra aux vices-premiers ministres, ministres de l’Intérieur, gouvernement et au chef de l’Etat.
L’objectif est que, «là où il y a des failles, on vienne aider ces autorités par le gouvernement de notre pays», a ajouté l’inspecteur général.
Interrogé à ce sujet, un des bourgmestres de la ville de Lubumbashi a reconnu que le contrôle fait par ces inspecteurs pourrait effectivement permettre aux autorités territoriales d’améliorer leur travail.
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