Des militaires congolais renforcent leurs positions autour de Goma au second jour des affrontements face aux rebelles du M23 (Photo Monusco)
La société civile de de Mitwaba a accusé lundi 25 mai les militaires du 211eme bataillon unité de réaction rapide de tracasser la population civile dans cette partie du Katanga. Ce que le commandant de cette unité, colonel Umba Ndolo, nie. Il parle des cas isolés. Pour les membres de la société civile de Mitwaba, un calme apparent mais rassurant s’observe chez les militaires deux semaines après qu’ils ont revendiqué leurs soldes en tirant des coups de feu dans la cité de Mitwaba.
Déployés en février dernier pour traquer les Maï-Maï Bakata Katanga à Mitwaba, les militaires de la 211è unité de réaction rapide des forces arméesde la RDC (FARDC) réclament leurs salaires de deux mois (mars et avril 2015).
Interrogé sur la question, leur commandant, le colonel Umba Ndolo, reconnait les faits et assure qu’une solution sera trouvée dans les jours à venir.
«A chaque mouvement, quand vous déménagez d’une maison à l’autre, il y a toujours des casses. Nous avons quitté Kinshasa, nous sommes venus à Lubumbashi, notre lieu de déploiement. Moi-même, je n’étais pas sur la liste. J’ai été omis et on a réglé la situation. Cela ne veut pas dire que comme je suis commandant, je dois soulever les militaires, prendre mon arme et commencer à tirer pour réclamer mon argent», a-t-il expliqué.
A propos des cas de tracasseries, cet officier militaire reconnait encore les faits et parle des cas isolés:
«Les brebis galeuses ne manquent jamais mais nous, nous voyons le cas général. C’est comme un militaire qui prend de l’alcool et donne des coups sur un civil. Il n’est pas dit que tous les militaires sont comme ça!».
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