Les activités sociales et économiques sont paralysées, depuis jeudi 7 mai, dans la cité de Kamituga, en territoire de Mwenga (Sud-Kivu) à la suite des journées ville-morte. Les boutiques, marchés, magasins, écoles n’ont ouvert leurs portes. La société civile locale affirme avoir décrété cette journée pour pousser les autorités à rétablir la sécurité sur la route nationale numéro 2, reliant Kamituga à Bukavu.
Le ministre provincial de l’Intérieur du Sud-Kivu, Jean-Julien Miruho assure que le l’exécutif provincial va bientôt agir pour satisfaire à la demande de cette structure :
«Nous avons eu à causer déjà avec certains responsables de la société civile de Kamituga qui nous ont joint par téléphone et nous les avons assurés que la situation est prise en main par l’autorité provinciale ».
Jean-Julien Miruho a indiqué que plusieurs réunions ont été tenues, des décisions ont été arrêtées et des instructions données aux responsables qui sont sur le terrain: l’armée, la police et d’autres services de sécurité.
«Nous pensons que des dispositions ont été prises pour recouvrir en effectifs les coins de Kamituga où les militaires venaient de partir pourchasser les éléments des FDLR qui trainaillaient encore dans ce coin-là », a poursuivi Jean-Julien Muruho.
Les Fardc ont, depuis quelques jours, lancé des opérations de ratissage contre les groupes résiduels notamment les rebelles FDLR, les Maï-Maï et Raïa Mutomboki qui perturbent les mouvements de populations dans cette partie du Sud-Kivu.
Les militaires mènent ces opérations de ratissage dans les localités Wimbi, Powe, Kamugoba et Kalambo dans la chefferie de Basile, en territoire de Mwenga.
Le Conseil de sécurité territorial se réunit, ce vendredi, autour de la question de sécurité à Kamituga, sous la présidence de l’administrateur du territoire.
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