Plus de sept cent cinquante mille élèves ont participé ce mardi à l’épreuve de dissertation organisée en RDC dans le cadre de l’Examen d’Etat (Exetat) 2015. L’Inspecteur général de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP), qui a livré ce chiffre, se félicite du bon déroulement de cette épreuve sur tout le territoire national. Cependant un centre hors frontière a enregistré beaucoup d’absence suite à la situation sécuritaire qui prévaut au Burundi. Il s’agit de celui de l’école consulaire de Bujumbura.
Au Sud-Kivu, l’épreuve de dissertation s’est déroulée partout dans la province, y compris dans des milieux chauds comme Shabunda, Minembwe et Kilembwe. Plus de quarante-quatre mille finalistes y ont passé cet examen.
Au Katanga, les élèves de la section agricole de Kisenge, Dilolo et Divuma dans le Lwalaba ont parcouru une distance de 70 kilomètres pour atteindre le centre de passation de l’examen d’Etat.
Pendant ce temps au Kasaï-Occidental, la grande inquiétude des parents portait sur le non-respect du taux des frais fixés officiellement par certains gestionnaires d’écoles.
A Mbandaka (Equateur), tous les cinquante centres ont été opérationnels avec la participation de plus de treize mille candidats.
Dans le Kongo Central (ex-Bas-Congo), la participation est de près de trente-trois mille candidats, dont 47 % de filles. Elles représentaient 39 % des participants, l’année dernière.
A Kinshasa, le taux de participation féminine s’élève à 45%. Les épreuves se sont déroulées aussi pour la première fois à Mbankana, village situé à 150 Km à l’est de la capitale congolaise.
L’inspecteur général de l’EPSP a annoncé que cette épreuve pourraient être organisée pour les élèves de l’école consulaire du Burundi. Ces derniers n’ont pas pu se présenter ce mardi au centre de passation de l’Exetat, suite aux tensions qui prévalent à Bujumbura.
Ces tensions ont débuté depuis l’annonce samedi dernier de la candidature du président Pierre Nkuruziza pour un troisième mandat à la présidentielle de la République contre la constitution du Burundi qui limite le mandat présidentiel à deux.
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