Environ 16 500 nouveaux déplacés ont été enregistrés en mars dans les territoires de Malemba Nkulu et Pweto (Katanga). Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha) a livré cette information dans son rapport, publié mercredi 25 mars à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga.
Ces personnes, indique ce rapport, fuient des exactions des miliciens qui s’illustrent notamment par des attaques et incendies des maisons dans cette partie du pays.
Selon le même rapport, les localités de Kabumbulu, Kazenga et kyapaswe, en territoire de Malemba Nkulu ont été incendiés, le 17 puis le 19 mars par des miliciens.
Selon les humanitaires, les maisons ont d’abord été pillées avant d’être incendiées et de nombreuses personnes ont été kidnappées dans cette contrée.
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La majorité de ces déplacés ont trouvé refuge dans les villages voisins de Kakombo, Kwampwenu et Mushanya.
Un autre mouvement de populations est observé dans le territoire de Pweto, où les localités de Kampangwe, Mukunda et Mutabaka ont également été incendiées.
Les humanitaires craignent que le village de Kampangwe, en territoire de Pweto qui était jusque-là, une zone de retour, ne se transforme en zone de déplacement.
En 2014, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait dénombré près de 600 000 déplacés internes au Katanga, dont 71 000 seulement avaient été pris en charge.