Dans son rapport hebdomadaire publié mardi 17 mars, Ocha redoute les conséquences de la recrudescence de la criminalité dans les territoires de Rutshuru Walikale sur l’accès humanitaire et le déplacement des civils. L’agence humanitaire fait notamment état des cas d’enlèvements de personnes et de braquages de véhicules enregistrés dans cette partie du Nord-Kivu.
Selon Ocha, 26 personnes ont été enlevées au cours de ces deux dernières semaines. Parmi elles, quatre agents d’une ONG internationale enlevés le 9 mars.
« Cette recrudescence de la criminalité s’expliquerait par de nombreux mouvements des groupes armés visés par les opérations des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), d’une part, et par des affrontements récurrents entre groupes armés, d’autre part », indique l’agence humanitaire dans son rapport.
Dans le territoire de Rutshuru, suite à la montée de l’insécurité, certaines zones de santé comme Rwanguba et Binza, feraient face à une pénurie de médicaments.
Ce qui justifie le surpeuplement observé à l’hôpital de Rutshuru où affluent les malades qui viennent de ces deux zones de santé.
Dans le territoire de Walikale, les populations vivant dans les villages où l’armée et la police ne sont pas présentes sont exposées à l’activisme des groupes armés.
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