Les personnes détenues au cachot de la police de Pweto se sont soulevées lundi 16 février pour dénoncer leurs conditions de détention. Des sources locales indiquent que les troubles ont commencé après la mort d’un détenu malade.
Les détenus ont forcé la porte du cachot en chantant pour dénoncer leurs conditions de détention.
La police étant débordée, l’armée est venue à la rescousse. Les détenus ont blessé un militaire à la tête.
Les prisonniers ont versé de l’urine sur le commandant du bataillon de l’armée venu les calmer. En ripostant, les militaires ont blessé quatre détenus. Le calme est revenu peu de temps après.
Le territoire de Pweto ne dispose pas d’une prison centrale. Les autorités judiciaires locales affirment avoir décidé de désengorger le cachot de la police. Les démarches seraient en cours pour transférer les détenus à la prison centrale de Kipushi. Ces détenus sont au nombre de quarante. Parmi eux, une dizaine est poursuivie pour viol.
Lire aussi sur radiookapi.net: