Les portes de l’Université de Mbandaka (Unimba) s’ouvrent mercredi 3 décembre prochain,après plusieurs mois de paralysie. En prélude de cet événement, le nouveau comité de gestion a visité, samedi dernier le site de cette institution universitaire pour s’enquérir de son état actuel, avant sa réouverture . Tous les membres du comité dirigé par le recteur Michel Mbambi qui ont séjourné à Kinshasa sont déjà arrivés à Mbandaka.
A leur arrivée, ils ont été accueillis par une foule compacte d’étudiants, qui s’était mobilisée la veille, les attendait tôt le matin à l’aéroport de Mbandaka. Après les ovations, le cortège en liesse a sillonné quelques artères de la ville, jusqu’au campus de l’Unimba.
Le nouveau comité de gestion a constaté que 7 mois après sa fermeture, le site universitaire est jonché d’herbe. Les portes sont barricadées et les policiers sont toujours postés devant les entrées de l’université pour en assurer la garde.
Les étudiants ont décidé d’aller débroussailler le campus dès lundi mais ils n’ont pas autorisé l’ancien administrateur de Budget, reconduit à son poste, à faire partie du cortège.
Pour sa part, le gouverneur de province intérimaire, Sébastien Impeto, qui a aussi regagné Mbandaka ce samedi après sa mission à Kinshasa en vue de la réouverture de l’Unimba, dit ne pas admettre la fermeture du deuxième cycle a la faculté de médecine.
Il a ajouté que cala va préjudicier les jeunes moins nantis obligés d’aller continuer leur formation à Kinshasa.
Sébastien Impeto a promis l’appui du gouvernement provincial pour faciliter la venue des professeurs qualifiés à Mbandaka.
En septembre dernier, les enseignants, le personnel administratif ainsi que les étudiants de la faculté de médecine de l’Université de Mbandaka (Unimba) avaient demandé le départ de tous les membres du comité de gestion de cette université. Ils les accusaient de « gestion financière catastrophique et opaque ».
De leur côté, les étudiants de la faculté de médecine avaient contesté la qualité de certains de leurs enseignants qu’ils ne jugent pas suffisamment compétents pour assurer les enseignements dans leur établissement.
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