Au cours d’un débat organisé à l’occasion du 10e anniversaire de Canal Congo Télévision (CCTV) mardi 25 novembre, des professionnels des médias se sont penchés sur le passage des télévisions congolaises de l’analogique au numérique. Le ministre congolais des Médias avait annoncé en 2010 la décision du gouvernement « de faire entrer le pays dans l’ère de la télévision numérique ». Pour les professionnels des médias, ce passage va nécessiter l’amélioration de la qualité des programmes proposés actuellement par les télévisions.
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Le directeur général de CCTV, M. Kitutu Oleontwa estime que le passage au numérique va constituer un défi financier pour les entreprises médiatiques congolaises.
« L’audiovisuel congolais est en retard », a-t-il déclaré au cours du débat, estimant que le public préfèrera des programmes qui sont mieux élaborés et mieux adaptés.
Présent également au débat, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Tito Ndombi, a estimé qu’avec la TNT, « la concurrence sera rude et impitoyable ». Il a regretté que la production médiatique locale soit peu développée.
« Presque tous les documentaires viennent de l’étranger tout simplement parce que l’environnement de la production locale est sous-développé », a fait remarquer Tito Ndombi.
Pour faire face aux problèmes financiers qui les empêchent d’enrichir leurs programmes, le secrétaire exécutif de l’UNPC a plaidé pour la mutualisation de moyens des télévisions et pour une aide de l’État à la production locale.
La télévision numérique terrestre est le mode de diffusion audiovisuelle terrestre en numérique. Elle permet de réduire l’occupation du spectre électromagnétique, d’obtenir une meilleure qualité d’image, ainsi que de réduire les coûts d’exploitation.
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